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Globalement, nous sommes ainsi passés d’une approche où les autorités de santé publique s’occupaient de pas mal tout à une approche où pas mal tout doit être géré par tout un chacun…
« On est rendu là, il n’y a pas d’autre option », affirme en entretien Kim Lavoie, qui est notamment titulaire de la Chaire de recherche du Canada en médecine comportementale. Mais elle fait valoir que si le gouvernement souhaite laisser les individus « s’autogérer » — ce qui est une bonne chose, selon elle —, encore faut-il les avoir préparés à cela et leur fournir un certain soutien. « Il ne suffit pas de dire : voici la recette, appliquez-la. C’est plus compliqué que ça lorsqu’on parle de modifier des comportements. On doit aider les gens à savoir quoi faire, quand le faire, comment le faire. »