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Extrait du journal Le Devoir, publié le 8 avril 2017 (Émilie Corriveau – Collaboration spéciale | Science et technologie)

Les maladies chroniques ont beaucoup de facteurs de risque comportementaux et psychologiques communs. Parmi eux, il y a le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’inactivité physique, la sédentarité, la surconsommation d’alcool et le stress, selon Kim Lavoie, spécialiste canadienne de médecine comportementale et titulaire de la nouvelle Chaire de recherche UQAM en médecine comportementale.

Extrêmement répandues à l’échelle planétaire, les maladies chroniques sont des affections de longue durée qui évoluent avec le temps. Elles peuvent engendrer une perte de l’indépendance, des années d’incapacité et, ultimement, la mort. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elles sont responsables du plus haut taux de mortalité dans le monde ; les plus importantes d’entre elles, soit les maladies cardio-vasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète, causent chaque année plus de 38 millions de morts. Au Canada seulement, on estime qu’elles sont à l’origine d’environ deux tiers de tous les décès.

« Même si ces maladies sont toutes différentes, elles ont beaucoup de facteurs de risque comportementaux et psychologiques communs, indique d’entrée de jeu Mme Lavoie. Parmi eux, il y a le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’inactivité physique, la sédentarité, la surconsommation d’alcool et le stress. Il y a aussi la non-observance thérapeutique qui est liée aux maladies chroniques ; quand des patients ne prennent pas correctement leur traitement, le risque qu’ils aggravent leur condition augmente. »

D’après l’OMS, un nombre effarant de décès est chaque année directement lié à l’un ou l’autre de ces facteurs.

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